vendredi 26 août 2011

QUAND LA FRANCE FAIT VOEU DE PROGRES SOCIAL SUR FONDEMENT D'OBSCURANTISME








Qui disait que la crise était finie ? Nos dirigeants pardi !
Qui refuse d'entendre les termes d'austérité, de rigueur ? Encore nos dirigeant !
Qui préfère clamer et prêcher quelques menues économies ? Toujours nos dirigeants !
Qui va faire les vrais efforts ? Surtout pas nos dirigeants ni leurs affidés et complices !




Mensonges ! Tricherie sur toute la ligne. Sur la situation réelle de la France qui s'en tire, pour combien de temps, par des paroles. Alors il me souvient la chanson interprétée par Dalida, "Paroles, paroles",. Certains passages définissent fort bien les grands prêches entendus ces derniers jours : 


"Mais c'est fini le temps des rêves
Les souvenirs se fanent aussi
Quand on les oublie.
Tu es comme le vent qui fait chanter les violons
Et emporte au loin le parfum des roses."
"Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles,
Encore des paroles que tu sème au vent.
Encore des mots toujours des mots
Les mêmes mots."


Sur un optimisme racoleur - enfumage permanent pour faire oublier au peuple les échéances électorales prochaines - le roi et ses pairs se gaussent  de la récession économique (comme par hasard ils joueront les étonnés) qui va encore étendre les inégalités. Et tout ça pour récupérer une dizaine de milliards d'euros alors que nos principaux voisins tablent sur des plans d'une ambition autrement réaliste. Il est vrai que l'amnésie occupe une part importante du patrimoine national.



Si j'étais devin, prophète en ce beau pays de France qui cache sa misère sous des discours d'orgueil - les promesses sont généralement sans lendemains et quand elles se réalisent durent le temps d'un soupir - je prédirais pour les plus fragiles des citoyens - les classes moyennes qui sont devenues fauchées depuis en font partie - des lendemains anti-déficits beurrés de cynisme verbal à la croissance de son sans limite, comme la courbe du chômage qui était il y a encore peu maîtrisé grâce à des trains de mesures inventées spécialement pour notre pays.
Est-ce faux de dire que chez nous le colossal enrichissement des élites est inversement proportionnel au gouffre grandissant des déficits publics. C'est vrai répond un écho innocent qui crie plus fort chaque jour : les riches vont se contenter de rendre une infime partie des cadeaux reçus avec le bouclier fiscal quand les autres, qui sont pas riches bien sur, vont voir surgir une panoplie étudiée pour prendre leurs derniers centimes. 
Et au diable la République tant que certains auront l'ivresse du pouvoir ! 


Photos prises à la Jean-foutre. Comme certaines décisions. Moralité : résultat identique, nul.





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