vendredi 30 septembre 2011

FLEURS, FRUITS et CRITIQUES A LA COUPE DU MONDE DE RUGBY












La Rose fleur emblème de l'équipe d'Angleterre de rugby à XV ; Le Kiwi oiseau emblème de la Nouvelle-Zélande et fruit dont la plantation commerciale a débuté dans ce pays au cours des années 40. 
Deux superbes team de rugby à XV qui vont disputer les phases finales. En compagnie d'une équipe de France bien diminuée par les incertitudes et les frasques intellectuelles de son entraîneur. Une bien curieuse ambiance où les rôles ne semblent pas définis.  En d'autres contrées les joueurs jouent et l'entraîneur décide. En France des joueurs critiquent et l'entraîneur hésite. Oui mais ... rappelez-vous la Coupe du monde, Afrique du sud 2010, et notre équipe nationale de Football. Question d'habitudes, gérées dans un style très ouvert...
En fait pour parler sport les récents matchs de l'équipe de France n'ont pas emballé grand monde. Par contre qui n'est pas encore sous le charme des All Blacks.
Sans rancune.
La rose Anglaise à ma façon, elle donne souvent un pâle spectacle
Les kiwis Néo-Zélandais toujours au rendez-vous du beau jeu.

jeudi 29 septembre 2011

LES PAPILLONS MEURENT AUSSI


Dans la vallée un papillon de jour folâtre dans la lumière qui s'épuise sur la rivière. Il attend les premières ombres de la nuit pour fêter la lune pleine.
Sur les hautes terres des Cévennes un papillon de nuit vend ses rêves du jour dans la brise furtive qui annonce les senteurs nocturnes d'automne. 
Ils ont compris. Tous les deux, d'instinct, ressentent la vie tant  fragile qu'elle va bientôt offrir à la terre refroidie leurs ailes de papillons que le vent du nord emportera dans un dernier voyage.
Mais dans quel paradis va l'âme des papillons ?




PAPILLON - extrait de la chanson de Louis Chedid


                            La vie c'est comme les papillons
                      D'abord chenille dans son cocon,
                  Et puis un beau jour sortir du coton,
                            Se retrouver en plein soleil,    
                            Bâiller en déployant ses ailes,
                                     Et s'envoler
                            Comme les papillons.
                       Trois petits tours et puis partir,
                            Car papillon jamais revenir. 

                         

mercredi 28 septembre 2011

DES TOPINAMBOURS PAR LA RACINE


* clic sur la photo pour voir plus grand.
Venu un jour des terres d'Asie il est un proverbe débordant de bon sens et mis en pratique par les amateurs de topinambours : "Le sage qui a mangé des topinambours dort la fenêtre ouverte".
Un conseil avisé pour celles et ceux qui iront voir  ce site bien nourri en recettes de cuisine et profiteront des qualités culinaires du topinambour.
Nos anciens qui ont connus le guerre de 39/45 gardent un désagréable souvenir de ce légume du pauvre au rendement important - en cette période la pomme de terre se faisait rare - cuisiné trop souvent bouilli sans huile ni beurre par cause de restriction et qui occasionnait de détonantes flatulences.
Par contre aujourd'hui quel goût merveilleux, quelle finesse dans l'assiette. Bon appétit.
CLIC ICI pour compléter vos connaissances.



Les photos sont des fleurs de topinambours de ce dimanche au bord de la rivière Ardèche à VOGÜE. Des plants redevenus sauvages et qui se plaisent dans le sable des plages sud-ardéchoises. Elles offrent en plus le ballet incessant des insectes pollinisateurs qui viennent se repaître de pollen tardif.




mardi 27 septembre 2011

QUAND L'ENVIRONNEMENT S'ECROULE COMME L'ECONOMIE


Comme l'économie mondiale s'écroule sous les coups de folie des idolâtres ultra libéraux de la finance, dans leur poche de préférence la richesse volée, la France subit.
Tout va très bien madame la marquise en notre doux pays. La crise majeure s'est arrêtée à nos frontières. Par le coup de baguette magique de notre grand ordonnateur et par la voix de ses comparses qui ressassent a longueur d'antenne un bavardage hors de la réalité. Des boniments qui nient la gravité de l'ébranlement majeur de notre système économique et ses conséquences sur l'avenir de l'Europe et des Français. La vérité est-elle si difficile à dire ou les Français trop bouchés pour l'entendre?
Quand ce week-end, sur le petit écran, j'entendais un ministre pérorer la bouche en coeur, d'un air entendu, sur la crise qui va, c'est certain, se terminer sous peu, j'avais d'un coup envie de mettre des baffes à cet homme qui prenait en toute mauvaise foi les Français pour des "CONS". Dehors les escrocs !
Et comme tout va mal, les pierres s'ajoutent à l'édifice chancelant pour mettre bas ce système sclérosé et élitiste. Les murs qui bordent les routes de nos erreurs permanentes commencent à se casser la figure. Quel vilain message pour les temps à venir !
  
Quand les murs s'écroulent sur la chaussée.



lundi 26 septembre 2011

AU CHATEAU D'AUBENAS LES MURS ONT UNE HISTOIRE (2)





CLIC ICI pour débuter par le message n° 1
















On pénètre dans le château par la porte sud-est  percée au 18ème siècle. A l'intérieur se situe la cour renaissance, la tour des Maubec au nord-est qui permettait de communiquer avec les étages avant l'installation du grand escalier d'honneur à vis en 1730 et des fenêtres à meneaux. Les arcades qui entourent la tour des Maubec date du 16ème siècle.
Le château est classé monument historique depuis 1943.
CLIC ICI pour lire LE CHATEAU D'AUBENAS dans ARDECHE TERRE de CHATEAUX par Michel RIOU

Château d'AUBENAS (Ardèche). Au-dessus de la cour renaissance.


Château d'AUBENAS (Ardèche).La tour des Maubec.


Château d'AUBENAS (Ardèche). Les arcades qui bordent la tour.

samedi 24 septembre 2011

AU CHATEAU D'AUBENAS LES MURS ONT UNE HISTOIRE


Du XIIè siècle à la révolution six familles se sont succédées dans le château d'AUBENAS dans le sud du département de l'Ardèche.
En visitant aujourd'hui ce vieil édifice imagine-t-on les conditions de vie de ces époques anciennes dans ces murs qui donnent froid dans le dos?  Et encore s'agissait-il d'une frange de la population très protégée, à qui tout appartenait :  cette noblesse de grades divers qui saignait générations de serfs et hommes libres, quoi qu'en disent certains biens pensants qui voudraient redorer des blasons fanés par les vérités de la mémoire populaire.
Ne prenez pas "les enfants du bon dieu pour des canards sauvages" vous les pseudo historiens qui réinventez l'histoire pour prêter des idées humanistes et sociales à des vauriens de "basse-cour". Ecoutez les murs, eux savent la saveur des péchés commis par les seigneurs et les ecclésiastiques du moyen-âge. Quand à la renaissance elle ne fût pas un modèle pour libérer le peuple du joug des oppressions.
Mais ce fût ainsi l'histoire de notre peuple. Rien pour être fier, rien à jeter. Tout à garder dans la mémoire collective. Se souvenir pour ne pas revivre les prisons morales passées.
Sans rancune.
                                                                                               A l'intérieur du château dAUBENAS





vendredi 23 septembre 2011

NOUS SOMMES TOUS DES TOURISTES

"Le crapaud gonfle les joues avant d'uriner".  Dicton d'une planète du système solaire. Tribu des Mars-upiaux. (waf waf !!)
Un vide-grenier à SAINT-SERNIN (Ardèche) fin août 2011.


















C'est un dicton proche de de la nature que l'on retrouve sous une forme identique dans les légendes en patois du sud-Ardèche, preuve s'il en est que les autochtones de ce petit coin de France trouvent bien leurs origines la tête dans les étoiles. Enfin, il est des jours ou flânant des les rues j'imagine ce rapprochement. 


Jeux d'eau sur la place du château à Aubenas (Ardèche) le 15 août 2011.
Par contre j'ai trouvé que bien des touristes en pâture dans nos souriantes vallées ensoleillées avaient adopté ce fichu tic facial avant de se tourner et pisser contre un arbre. Dure loi de la nature ! 
D'ou le titre de ce pavé car cette fantaisie citoyenne se propage sans paroles telle une épidémie réjouissante  frappant  à coeur joie vacanciers comme habitants. 

Cavalière sur le pont de CHAMBONAS (Ardèche) le 31 juillet 2011.
Allez, sans rancune.
Avec ces quelques images estivales en sud-Ardèche.

Visite aérienne du sud de l'Ardèche le 01 septembre 2011.


Visite plus terre à terre le 12 août 2011.

jeudi 22 septembre 2011

C'EST DANS L'AIR DU TEMPS : LA PASSIFLORE ET LES JESUITES

C'est aux Espagnols que nous devons la découverte de la Passiflore en Amérique, au XVè siècle. Quand ils débarquèrent les missionnaires Jésuites de leurs caravelles, le long des golfes encore clairs, ceux-ci réunirent les indigènes pour leur apprendre la religion des blancs civilisés.
Les Jésuites utilisaient la fleur de passiflore pour représenter la passion du Christ auprès des autochtones. En cette période très religieuse la forme de son pistil et les dessins de sa corolle faisaient penser à une couronne d'épines et aux clous de la crucifixion.
Ils baptisèrent cette plante passiflora incarnata soit en langage actuel fleur qui incarne la passion.
Les fruits de la passion font leur entrée sur notre territoire au XVIIè siècle, apportés par les Jésuites suite à la conquête du Mexique, et dans la pharmacopée Française en 1937. Son fruit est comestible.
CLIC ICI pour plus d'info sur la passiflore coté SANTE.
Celles que je vous montre ci-dessous ne viennent que du sud de l'Ardèche, d'un village proche d'Aubenas qui se nomme  LAVILLEDIEU. (J'adore les passiflores même si cette plante est courante.). C'était un dimanche du mois d'Août, lors d'un Vide Grenier Brocante d'une belle tenue. Dans une petite rue, un coin ombragé par une tonnelle et les lianes de la plante vivace. Et le tout : fleurs, fruits verts et fruits mûrs en même temps.







mercredi 21 septembre 2011

LE JARDIN DES CAUCHEMARS

Certains diront que c'était un rêve. Dans un autre univers, comme une illustration de ces mondes parallèles qui gravitent autour du notre. Peut-être une obsession irraisonnée du parfait dans une nature qui finit par accorder son désordre à l'anarchie qui veille et parfois se réveille au fond de nous. 
Un jardin qui fût de splendeur par des temps plus robustes et qui consume à présent ses jours par lassitude. Non pas abandonné mais laissé aux bons soins des saisons qui remodèlent à leur guise les limites permises et les variétés favorisées. Un joyeux désordre où jouent lutins parfumés et djinns déguisés, la nuit sous la lumière de la lune.
En fait un joyeux foutoir entretenu où tout ce qui pousse mérite d'arriver à son  terme quelle que soit sa valeur. 
Les graines contiennent une plantule qui attend son heure, une nouvelle plante en miniature. 
Ces gaillardes m'ont étonné. Les plantules n'ont pas attendu et ont poussé directement sur les fleurs. Une génération spontanée.


Les graines de la fleur de gaillarde ont poussé directement sur la plante.



Les graines d'érables offraient leur numéro de voltige toujours autant apprécié par vent du sud.


Un feu d'artifice.

mardi 20 septembre 2011

LES CHEMINS DE L'EAU A VALS-LES-BAINS (3)

                                                                                                                                                  CLIC ICI pour voir le n° 2 "l'eau libre".
Vals-les-Bains est une petite ville sud-Ardéchoise qui a bâti sa notoriété sur le thermalisme qui remonte au XVIIè siècle. A la veille de la Révolution Française Vals est une des premières stations hydrominérales de pays. La commune a compté jusqu'à 188 sources en exploitation. 
CLIC ICI pour en savoir plus sur le thermalisme
CLIC ICI pour lire l'histoire du thermalisme de Vals
La Volane en été sous le parc du casino de Vals-les-bains (Ardèche).
L'eau canalisée coule dans les rues de Vals-les-Bains (Ardèche).


Une des nombreuses fontaines du parc de Vals-les-Bains (Ardèche).


"La source des pauvres" à Vals-les-Bains (Ardèche) qui dit-on ne coule plus pour le public  mais pour un séquoia, quelque part sous terre et à un endroit connu de lui seul.

lundi 19 septembre 2011

IL SE CROYAIT UN AIGLE ET N'ETAIT QUE PERRUCHE BAVARDE

                                                               
 *Je vous conseille de débuter par la fin.                 

La mort de l'aigle


                    Quand l'aigle a dépassé les neiges éternelles,
                    A ses larges poumons il veut chercher plus d'air
                    Et le soleil plus proche en un azur plus clair
                    Pour échauffer l'éclat de ses mornes prunelles.
  



                    Il s'enlève. Il aspire un torrent d'étincelles.
                    Toujours plus haut, enflant son vol tranquille et fier,
                    Il plane sur l'orage et monte vers l'éclair
                    Mais la foudre d'un coup a rompu ses deux ailes.






                    Avec un cri sinistre, il tournoie, emporté
                    Par la trombe, et, crispé, buvant d'un trait sublime
                    La flamme éparse, il plonge au fulgurant abîme.




                     Heureux qui pour la gloire ou pour la liberté,
                    Dans l'orgueil de la force et l'ivresse du rêve,
                    Meurt ainsi d'une mort éblouissante et brève ! 
 José-Maria de HEREDIA.


                                                           MORALITE
                                                                      L'aigle  "Dans l'orgueil de la force et l'ivresse du rêve" : ça vous rappelle pas quelqu'un ? Ben moi si.
Mais attention, le concernant, il s'agirait pour notre bonheur d'une simple mort politique ; une tranche de vie à oublier très vite et pourtant apte à laisser une empreinte traumatisante dans les pages d'histoire.
Et pourtant la joie l'emporterait sur le venin, cette méchante posture politicienne qu'il faudra bien expulser avant même les sans papiers.
Sans rancune.


samedi 17 septembre 2011

LE SUD DE L'ARDECHE A PRIS LA FOUDRE ET LA GRELE


Bien bel orage, illuminé et bruité comme il se doit. En sud-Ardèche, sur Aubenas en fin d'après-midi même la grêle s'est invitée durant cinq minutes. Et comme le vent soufflait ça tapait dur dans les vitres. Quelques beaux morceaux de glaces dans cette avalanche de grêlons.















REPONSE AU BOURREAU DES MOUCHES

(clic sur la photo pour voir plus grand).
Il est journaliste et il a écrit un livre : "Comment se débarrasser des mouches". CLIC ICI pour voir: un guide pour vivre sans être incommodé par les mouches. Il veut de toute urgence vous débarrasser des mouches. Réponses à l'envoyeur :


Où que vous habitiez dans le monde, vous n'échapperez pas aux mouches, elles sont présentes partout !
- Encore heureux. Où est-il écrit que le monde nous appartient ? Quand les mouches n'apporteront plus leur gaieté et leur animation dans les habitations, vous pensez vraiment que la race humaine sera encore présente sur terre. Laissez vivre ces éternelles agitées.


Quelle que soit son espèce, la mouche est sale et peut transmettre des maladies.
- Vous ne pensez pas que les mioches qui sortent de se vautrer dans la cour de récréation sont sales "comme un peigne". Vous les voyez propres et sans microbes ? Bravo.


Les déjections qu'elles laissent partout où elles se posent sont souvent très difficiles à nettoyer sur certaines surfaces.
- Vous manquez tout simplement de fermeté dans le poignet ou de compétence dans les métiers de l'entretien et du ménage. Inscrivez-vous à une formation du métier d'agent d'entretien et de nettoyage. Vous banaliserez alors "les chiures de mouches".


Ces bestioles volantes ont l'art et la manière de nous agacer énormément.
- Sérieux, si chacun détruisait tout ce et celles (ou ceux) qui contrarient et provoquent  une sournoise irritation, les bastilles regorgeraient encore plus de détraqués sans cervelle.


Tout ce qu'il narre pour détruire les mouches domestiques est hélas bien vrai et empreint de savoir-faire. Vous me direz que creuser son cerveau pour y découvrir des schémas d'éradication d'une espèce dite "domestique", donc à l'origine domestiquée par l'homme dit primitif quand elle devait lui rendre des services, ne semble pas insurmontable en ces temps scientifiques. Les sens nous quittent peu à peu mais que la vie est belle sans gêne tout autour !
Pensons simplement. Elle aime l'homme la mouche des maisons.  Elle nous aime. D'un amour qu'elle ne peut montrer qu'en passant quelques instants sur nos membres agacés.
Et elles ont tant de qualités : pollinisatrices, aliment pour les poissons, nettoyeuses de déchets et de plaies, utilisation par l'homme dans le cadre de la lutte biologique et en médecine légale, nourriture pour certains peuples.
Et pour finir je rigole toujours autant quand je relis que Saint Bernard les excommunia quand elles envahirent l'abbaye de Foigny. Quel tempérament avaient les saints à cette époque.


Allez, sans rancune.


Une mouche a trouvé refuge dans une fleur.