mercredi 7 septembre 2011

SOUS LES VENTS SAUVAGES DE LA POLITIQUE

D'abord une bonne dose de courage pour quitter le lit de manière aussi radicale et aussi tôt. Ensuite vêtu d'une seyante liquette qui révèle aux rares passants du petit matin que le farfadet perché sur sa terrasse et armé d'un appareil photo n'est peut-être plus d'ici. Méfiance donc. Passez votre chemin voyageurs sans compassion ni charité. La routine matinale traîne vos savates à travers les rues pour atteindre on ne sait quelle chimère alors que vos yeux baissés ne voient pas le soleil qui ouvre un jour nouveau.
Pour apprécier la grande revue du soleil renaissant, vous gens de peu de poésie, laissez à la porte de vos modernes manoirs les spéculations permanentes qui hantent vos pensées.
Changez tout.  Erigez ce court moment de renouveau en un voyage imaginaire. Embarquez à la suite dans la folle sarabande qui entraîne chaque matin ceux qui renaissent à la vie sur les chemins de l'olympe. 
Vous serez les nouveaux dieux perchés sur les sommets de votre incompétence. Dirigeants tyranniques d'un chaos partagé pour mieux assouvir la quête despotique qui jamais ne s'apaise. Dans les désordres de l'existence la richesse qui parfois s'échappe de vos poches pas un seul instant n'humanise l'indigence qui rode autour de votre indifférence.
Patience. Sans cérémonie liturgique, sans parasites innocentés, un jour nouveau au soleil vierge de toute opinions se lèveront les têtes opprimées.
Un cycle nouveau commencera.





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