La feuille morte d'un chêne attend la main de l'enfant qui la délivrera enfin ; la fine boule rayonnante d'aigrettes d'un ancien pissenlit se moque des herbes couchées ;
des champignons tardifs et oubliés venus pousser dans le terreau d'une souche disparue narguent le regard.
Des paroles. Une musique qui se répète dans le jour qui fait semblant. Faut bien donner le change quand les temps perdent de leur certitude.
Des paroles. Une avancée de lumière se la coule douce sur les tons gris du potager saoul de repos. Le temps n'est pas encore venu, le moment viendra.
C'est le temps des méditations. Saleté d'hiver...
* Il reste de ces lignes l'expression d'un moment d'égarement sur les terres du temps passé. L'hiver est dehors mais aussi dans les têtes.
Une figue et une tomate qui ont perdu leur triple A !
RépondreSupprimerOh que cela est bien dit. J'apprécie la formulation. Vrai. A+
Supprimer