AVANT PROPOS À DES CONFLITS DANS LE MONDE DES INSECTES

 Avant de vous montrer dans quelques jours les photos des différentes phases d'un conflit mémorable entre un papillon et un coléoptère, voici quelques images d'une prise de bec avec comme intervenants deux coléoptères :

- Une femelle OEdémère Noble de la famille des OEdemeridae,

- Un Trichode Alvearius de la famille des Cleridae appelé aussi Clairon.

La fuite de la petite femelle OEdemere ramena le calme sur cette fleur. Pas comme le prochain scénario...

Il est vrai que consacrer de son temps à observer cette faune pressée de vivre tant ses jours sont comptés apporte sa dose de réflexion. A essayer cet été. Un petit verre de philo pour remettre beaucoup d'idées en place.

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JAUJAC, VILLAGE DE CARACTÈRE ARDÈCHOIS

 Chers visiteurs, après quelques virages sur la route départementale 19 après le village de Prades, vous voici pénétrant sur la commune de Jaujac et ses coulées basaltiques.

Comme dit le site de la mairie du lieu, Jaujac laisse chacun lire l'histoire de cette terre d'exception sur les paysages rencontrés. 

Au sein de la Cévenne Ardéchoise Jaujac est le siège du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche sis au château de Rochemure maison du Parc.

Photos du 06.06.2021.

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L'église saint Bonnet (1848-1852).

Château de Rochemure siège du parc naturel des monts d'Ardèche, rénové en 2007.

A UN VIEUX CHÊNE HANDICAPÉ

 C'est un vieux chêne qui mène sa vie d'arbre en face du château de Rochemure, village de Jaujac en sud Ardèche. Un vieux spécimen à l'allure de jeune homme malgré les tares de la nature qui se sont abattues sur son tronc quelques soirs d'orage. Du tronc parlons en. Il est creux et par une ouverture béante les habitants de la nature trouvent un refuge accueillant. Vous me direz qu'il s'agit de la définition d'un refuge d'être hospitalier, non ? . Restons en là avec une pensée pour ces arbres, martyrs des campagnes qui trouvent une force venue des entrailles de la terre et continuent à prospérer malgré leurs handicap. Laissons les vivre, loin du bruit des tronçonneuses.

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FLEURS DE GARRIGUE op 1

 Les fleurs de garrigue ont souvent la mine des mauvais jours quand, pressée par la hantise d'un petit monde coloré incompris et parfois mystérieux, la foule des vacanciers écrase sous ses pas la faune et la flore gorgée de soleil estival. Que c'est triste ces bribes de vie insouciantes mortes au champ d'honneur de nos vacances sacrées. C'est un peu aussi la mort des insectes qui vivent sur ces terrains si difficiles et si rudes. La prochaine pluie n'est pas pour demain...

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Cardus Défloratus, chardon décapité

Chicorée sauvage

Un champ de chardons

Sauge sauvage

DES PAPILLONS, DES FLEURS ... DU MISTRAL ET DU SOLEIL. op 1

 Du soleil, du mistral des fleurs et des papillons. Le quatuor inévitable pour une belle journée en nature, sur les chemins poudreux qui sillonnent le paysage ; le même qu'observaient les ancêtres en des temps belliqueux, quand religion et situation sociale dirigeaient la vie des bourgs. Ne laissant à disposition des plus humbles que le soucis d'exister sans savoir qu'ils glissaient simplement sur le chemin de la vie. Ephémères paragraphes sans noms dans le grand livre du jour conjugué chaque soir au passé. 

Des fleurs de garrigue et des papillons aux intrigues enivrées de nectar, le 17 mai 2021.

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RENCONTRE AUX SOMMET op 1

 C'est de saison et aussi de circonstance au top niveau mondial des chefs d'état. Ça ressemble à l'été et c'est déjà l'été sur les trottoirs dans les têtes, creuses ou pleines c'est égal. Tout part dans tous les sens on dirait une fête et tous clament c'est la fête et tous y croient dur comme fer. Nous sauterons bientôt les feux de la saint Jean par un soir illuminé des brasiers de l'enfer sur les agoras perdues des quartiers anonymes. Que sera devenue la ville ? Que seront les lendemains ?

En attendant : quelques rencontres au sommet avec nos amis les insectes en mai 2021.

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LA TOMBE DES GARRIGUES EN SUD ARDÈCHE (sic)

 C'est la tombe de Jo le coyote un descendant des premiers occupants de ces terres arides de l'Ardèche méridionale. Un demi-homme au chapeau incliné sur une face patibulaire héritée d'une vie de rixes et de castagnes hivernales dans les tavernes ou sous le regard, à travers les fentes de volets clos, des paysans accoutumés à tant de gesticulations. Il y a de cela quelques années Jo le Coyote s'était assoupi devant un gros rocher sous la lune blanche qui noyait les terres alentour. La piquette d'un cabaretier avait eu raison de sa solidité légendaire. Son solex appuyé contre un genévrier déplumé il rêvait peut-être de retrouver la paillasse emplie de paille fichée devant la cheminée de sa grange et faisant office de chambre à coucher. La mort qui rodait comme chaque nuit d'hiver dans ces contrées sauvages était patiente et attendait son heure ; aussi en passant devant Jo le Coyote elle lui vola son âme et déguerpit par le chemin du ciel. Le 8 mai de cette année trois fleurs de chardon servaient d'épitaphe et murmuraient la légende de Jo le Coyote.

C'est devant ce rocher et cette croix fichée en terre, si maigre que le mistral se désespère devant tant de frugalité et d'arbrisseaux aux racines suppliantes, que j'ai vu cette scène. Le poète à toujours raison, tel disait Louis Aragon ... Je me souviens pas l'avoir croisé en Ardèche. Mais c'est une autre histoire.

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EN CHEMIN J'AI RENCONTRÉ ... op 2-2021

 Sur les sentiers de grandes randonnées, balisés pour terminer son excursion dans un état acceptable par vos voisins de palier toujours accablés de soucis par vos retards sans queue ni tête des dimanches de triste mine, il existe un temps pour marcher, celui qui ne laisse que des souvenirs d'usure physique, et des temps de rêverie quand l'esprit plane sur un  nuage de béatitude parfumé aux senteurs des thyms de garrigues. Et pour finir sportifs et poètes réunis dans une même colonne harassée regagnent avant la nuit, juste au crépuscule hésitant, le siège du véhicule qui emportera les images déjà fanées de la mémoire hésitante. Alors les insectes pris du sommeil sans questions repasseront en rêve les fleurs de leurs pérégrinations diurnes. 

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UN UNSECTE AU LONG "BEC" ET AUX LONGUES PATTES ...

 Ce n'était pas une cigogne ...

C'est pas facile à figer sur la photo et pas plus facile à suivre le vol rapide autour des fleurs odorantes. Ces petites bêtes sont pourtant très agréables à observer lorsque le vol d'une  escadrille indisciplinée batifole autour du photographe l'air "pas peur de toi".

Les Bombyliidés sont des diptères Brachycères couverts de pilosité. Leur trompe pointée vers l'avant est longue tout comme leurs pattes. La trompe pompe le nectar en vol stationnaire.

Le specimen de nos photos est du genre Bombylius, espèce Bombylius Major juvénile (?). 

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