Sur les sentiers de grandes randonnées, balisés pour terminer son excursion dans un état acceptable par vos voisins de palier toujours accablés de soucis par vos retards sans queue ni tête des dimanches de triste mine, il existe un temps pour marcher, celui qui ne laisse que des souvenirs d'usure physique, et des temps de rêverie quand l'esprit plane sur un nuage de béatitude parfumé aux senteurs des thyms de garrigues. Et pour finir sportifs et poètes réunis dans une même colonne harassée regagnent avant la nuit, juste au crépuscule hésitant, le siège du véhicule qui emportera les images déjà fanées de la mémoire hésitante. Alors les insectes pris du sommeil sans questions repasseront en rêve les fleurs de leurs pérégrinations diurnes.
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