Au bord de la rivière, sur les berges fatiguées de tant et tant de vacanciers avides d'eau claire, la nature revient occuper la place qui est sienne, pour quelques mois plus tièdes accordés aux autochtones et aux poètes. Les hérons trop nombreux -comme les cormorans d'ailleurs- qui se goinfrent des poissons réchappés d'un temps trop long aux eaux parfumées des produits de protection solaire, n'ont nul soucis du voisinage. Plus peur de l'homme je vous dis. Et pendant ces temps les petits escargots blancs de Provence quittent le sol trop chaud pour coloniser les végétaux, en quête d'un peu d'humidité. La nature en ces endroits est blanche d'un semblant de fleurs automnales.
Et s'il nous reste quelques insectes -quelques est un mot bien grand pour exprimer la catastrophe que nous infligeons à la nature- leurs couleurs sont encore estivales. Pour nous donner mille regrets sans doute ...
Quelques photos d'un après-midi dominical très ensoleillé.
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Un héron au reflet ... |
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