Une fleur apprivoisée - des jardins de passion - affolait les regards qui glissaient en mots sucrés, poésie murmurée un instant de tendresse.
Hélas, les temps étaient alors aux ivresses d'uniformes, aux boulets tirés par des canons fâchés et aux fusils à la gueule écarlate. Souvenirs d'un printemps gagé sur du venin, d'une pomme perdue par l'enfant innocent, du caprice d'un lâche sanguinaire qui lâchait chaque coup comme un jeu assassin. Le monstrueux spectacle des ruines fumantes encore terrorisait sans fin les dieux dans leur grand nombre et alors ils n'en finissaient pas d'enfouir leur dégaine sous les immondices abandonnés du temps.
C'était hier et c'est encore aujourd'hui !
Pour oublier un peu (est-ce possible ?) ces jours que nous vivons en paroles et images j'ai fugué quelques moments dans le jardin de mon fils aux fleurs qui me parlaient des mots inconnus. C'était le 24 avril dernier.
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Oui, on a grand besoin de ces petits bonheurs...
RépondreSupprimerDes petits bonheurs hélas bien éphémères . A+
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