Ça se passe aux temps sombres qui accompagnent les fureurs de la nature. Ce sont les cicatrices de la vie dévoilées par un soleil bien pâle ; ombres des fantômes échappés des nuits de ténébres. Et la bûche se consume toujours dans l'âtre, ce sera bientôt la fin de l'année.
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Bois brûlés (un feu de garrigues, quand la nature reprend ses droits)
Bois d'hiver ou Bois à Bûches (Aujourd'hui, au temps des tronçonneuses).
C'est une esplanade toute menue, un modeste parking rural en terre battue, un lieu pour une halte improvisée au sortir d'un virage mal posé. La végétation toute en couleurs de fin d'automne accueille quelques véhicules et leurs passagers timides. Cols remontés, l'allure sera plus assurée sur le sentier sauvage qui conduit à l'oppidum gallo-romain non loin du village de Lussas en sud-Ardèche. Peu de regards pour la nature, seuls les pas comptés au souffle indiscipliné du marcheur sauront dire la tristesse qui s'égare sur la monotonie des couleurs. Elle parait gaie de couleurs chatoyantes mais n'offre en vrai qu'un panorama de regrets. Un chagrin qui ne s'évanouira pas avant le printemps.
Photos du 01.12.2024 à Lussas 07.
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