lundi 15 août 2011
LA REVANCHE DU PETIT BUREAU DE POSTE ARDECHOIS
Je trouve que trop souvent les bâtiments administratifs dégagent une austérité qui les rend déprimés comme un clown triste. Bel exemple, depuis quelques temps en ville comme à la campagne, le "commerce" du courrier ne fait plus rire dans les chaumières. Seules des échos emplissent encore les chapelles jusqu'au-boutistes des élus grandis au lait du pouvoir ultralibéral qui se gorgent toujours de rires gras et persiflant.
L'Europe qui passait par là nous imposa de changer le statut de ce modèle d'administration que le monde nous enviait, ajoutant la misère à la nostalgie. Du même élan nos facteurs qui apportaient la vie dans les foyers se firent robots de la nouvelle société irresponsable et paranoïaque.
Alors un triple ban pour le bureau de la Poste de JAUJAC village Ardéchois de caractère situé au coeur du Parc Régional des Monts d'Ardèche, au pied du massif du Tanargue. Nous sommes restés, joyeux, devant cette riante explosion de verdure, cette façade rebelle qui semblait dire "NON" à la mortelle dissolution dans le marché planétaire. Une sorte de pied de nez vengeant la mort du service public, crachats de la revanche dans l'infini des conneries politiques.
* Vous noterez avec le plus grand intérêt que le fondement et les motifs de cette façade de verdure sont de ma seule imagination. En aucun cas je ne suis allé prendre mes consignes ailleurs que dans mes spéculations personnelles.
dimanche 14 août 2011
LA BALADE DU PARADIS A L'ENFER
"Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait." Henri Estienne.
Quand le paradis baigne les temps de la jeunesse l'enfer chauffe déjà ses fours pour accueillir celui qui a cru ne pas vieillir et s'est ainsi privé de la vie.
Chaque naissance, chaque arrivée dans le monde du vivant est un envol éphémère vers le paradis, un tour de magie au destin mystérieux. Légendaire mutisme des enchères célestes, secret aveugle du chemin de la providence dont seule la fin est gravée dans l'univers.
La descente et le séjour aux enfers promis par les Livres se fêtent au début de la vieillesse et s'accomplissent durant ces temps d'expiation rythmés par le tempo des souvenirs perdus. Sans rancune pour les anciens ... Tout arrive à qui sait attendre.
Quand le paradis baigne les temps de la jeunesse l'enfer chauffe déjà ses fours pour accueillir celui qui a cru ne pas vieillir et s'est ainsi privé de la vie.
Chaque naissance, chaque arrivée dans le monde du vivant est un envol éphémère vers le paradis, un tour de magie au destin mystérieux. Légendaire mutisme des enchères célestes, secret aveugle du chemin de la providence dont seule la fin est gravée dans l'univers.
La descente et le séjour aux enfers promis par les Livres se fêtent au début de la vieillesse et s'accomplissent durant ces temps d'expiation rythmés par le tempo des souvenirs perdus. Sans rancune pour les anciens ... Tout arrive à qui sait attendre.
samedi 13 août 2011
RENCONTRE SANS PAROLES
Le mimétisme d'une chenille. Un excellent camouflage par la couleur. Après une tentative désespérée de connaitre son nom, même en langage papillon, j'ai laissé le peu loquace solitaire coloré poursuivre sa balade en songeant :
"et si c'était E.T. l'extra-terrestre déguisé en joyeuse larve et débarqué de sa soucoupe volante la nuit passée."
Dessous c'est le déguisement d'un cliché albenassien en peinture à l'huile d'olives. Faut bien s'amuser, non? Comme le dicton chinois époque dynastie Tong O' Pié (environ -2000 av J.C.) : "Un fonctionnaire qui s'amuse est moins dangereux qu'un fonctionnaire qui travaille." *
* Sans méchanceté aucune.
"et si c'était E.T. l'extra-terrestre déguisé en joyeuse larve et débarqué de sa soucoupe volante la nuit passée."
Dessous c'est le déguisement d'un cliché albenassien en peinture à l'huile d'olives. Faut bien s'amuser, non? Comme le dicton chinois époque dynastie Tong O' Pié (environ -2000 av J.C.) : "Un fonctionnaire qui s'amuse est moins dangereux qu'un fonctionnaire qui travaille." *
* Sans méchanceté aucune.
vendredi 12 août 2011
DANS LES PAS D'UN JOUR D'ETE TOUT GRIS
Un jour pas original, sans souvenirs pour demain ; une espèce de lundi patraque, sans soleil dans la baie au petit déjeuner, déjà ringard, pitoyable dans sa conception matinale. Création gâchée d'un démiurge fatigué de trop donner.
Le quartier s'anime. Pas rester là. Sortir. Petite virée sans élégance aux abords de la ville, toujours un oeil sur la crasse estivale du ciel.
C'était un jour banal comme les pas de celui qui raconte.
Mais comme l'homme a été crée pour être heureux, au fil des pas, le moral virait au beau fixe avec le bleu qui envahissait l'horizon.
Moralité : même par gros temps toujours garder un moral d'acier...
Photos : Autour d'Aubenas.
Le quartier s'anime. Pas rester là. Sortir. Petite virée sans élégance aux abords de la ville, toujours un oeil sur la crasse estivale du ciel.
C'était un jour banal comme les pas de celui qui raconte.
Mais comme l'homme a été crée pour être heureux, au fil des pas, le moral virait au beau fixe avec le bleu qui envahissait l'horizon.
Moralité : même par gros temps toujours garder un moral d'acier...
Photos : Autour d'Aubenas.
jeudi 11 août 2011
ELLES S'APPELAIENT "ABEILLES" TOUT SIMPLEMENT
Les abeilles ? Danger de mort, menace de disparition totale. Une extinction connue de tous, prévue. Et que font-ils les "TOUS" pour éviter ce charnier précédant la petite mort de l'humanité qui suivra inévitablement les butineuses dans le grand tombeau de l'histoire des espèces éteintes. Pourtant tout paraissait identifié, simple, facile. Et tout l'était sauf évidemment dans la société des manipulateurs de produits insecticides, des vendeurs de noirs dessins, des philosophes de l'absurde, des maîtres en fric sans morale.
Pour soutenir apiculteurs et sentinelles de la nature il se lève bien ici et là, en nombre parfois, quelques sympathiques spécialistes des signatures de pétitions. Ca n'engage bien souvent que ceux qui croient en ces effets de manches de plaidoyers sans lendemains.
Et puis vous y croyez, vous au sauvetage de la population des abeilles ouvrières alors qu'ils* sacrifient le peuple ouvrier en condamnant chaque jour usines et ateliers.
* : vous devinez qui ...
Quelques images d'abeilles, surement pas les premières, pas les plus belles aussi et qui malheureusement deviendront rares si un grand élan collectif n'est pas mobilisé pour assurer la survie de ces gentils insectes.
J'ai bien aimé ce site : clic ici pour voir.
mardi 9 août 2011
SEANCE de BRONZAGE POUR LIBELLULES et DEMOISELLES
C'est le début, c'est un ruisseau. Un filet d'eau qui chemine au bord de la piste poussiéreuse, univers en agitation permanente peuplé de végétaux grincheux mais aussi de plantes aux fleurs souriantes, de grenouilles et de têtards, de libellules et de demoiselles. Flânerie permanente sans paroles.
![]() |
Les têtards explorent leur territoire. |
lundi 8 août 2011
ET SI NOUS PARLIONS DES OISEAUX
C'est l'été, les oiseaux paradent dans le ciel, indifférents à nos joies et nos peines. Ne restent qu'images vivaces des horrifiques emplumés d'Alfred Hitchcock pour nous souvenir des violences déchaînées et des fléaux engendrés par nos conduites sans explications. C'est pourquoi j'aime ces mots d'autres temps.
"Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?"
"In : Le chant des Partisans. Paroles : Maurice Druon, Joseph Kessel. Musique : Anna Marly. 1943."
"Par milliers, sur les champs de France,
Où dorment les morts d'avant-hier,
Tournoyez, n'est-ce pas, l'hiver,
Pour que chaque passant repense !
Sois donc le crieur du devoir,
O notre funèbre oiseau noir !"
"In : Les Corbeaux. Arthur Rimbaud."
"Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies,
Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers.
Oh! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies,
Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ?
"In :Les Oiseaux de passage. Jean Richepin."
"Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?"
"François Coppée."
"Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?"
"In : Le chant des Partisans. Paroles : Maurice Druon, Joseph Kessel. Musique : Anna Marly. 1943."
"Par milliers, sur les champs de France,
Où dorment les morts d'avant-hier,
Tournoyez, n'est-ce pas, l'hiver,
Pour que chaque passant repense !
Sois donc le crieur du devoir,
O notre funèbre oiseau noir !"
"In : Les Corbeaux. Arthur Rimbaud."
"Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies,
Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers.
Oh! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies,
Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ?
"In :Les Oiseaux de passage. Jean Richepin."
"Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?"
"François Coppée."
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