Un étouffe-chrétien (étouffe-bougres Ardèchois), un melting pot de fleurs charmantes qui s'épanouissent dans la garrigue, acclimatées à la sècheresse et aux senteurs saturées qui me font penser à cette vieille recette paysanne bourrative à la digestion lourde. Mais si belles au regard.
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Premières photos de l'automne, saison qui précède les jours gris des temps terrestres que l'hiver nous promet, premières images aux couleurs envolées que nous gardons en souvenirs tenaces quand affronter la vie sera un lourd fardeau.
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Il est des jours sans fanfare qui se lèvent sans bruit et grimpent, vite, au somment de nos rêves, montagnes qui peuplent nos nuits de pleine lune.
Sous le couvert d'un feuillage qui soustrait la voûte céleste aux regards qui divaguent, les sommeils sont musique au chant mélancolique des grillons. Les parfums de la nuit enivrent deux cigales, sur les pins du bosquet, qui se prennent de suffisance, cymbalisent à tout-va et accompagnent les grenouilles d'une mare en cours d'assèchement.
En ces nuits d'été quand l'instinct primitif s'impose à la nature en quête de repères, la vie prend un sens oublié par nos temps protégés. Par les chemins mal tracés dans la lumière des jours apaisés l'homme n'est pas le bienvenu quand tombe la nuit inconnue. Partageons dans les ténèbres ces sentiers en frères réconciliés, unissons ces pauvres destinés qui nous portent sans guide et marchons. Marchons. Nous le faisons si bien ! Un jour nos yeux s'ouvrirons.
La nature est belle toute seule, sans fard.
Photos prises au fil des balades en cet été 2021.
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Chardon bleu, ou azurite, genre Echinops ritro, dans la garrigue sud-Ardèchoise où ils fleurissent tout l'été (Plante herbacée vivace de la famille des Astéracées). Un jour de mistral, le 27 juillet 2021, quand les herbes pliaient sous les rafales du vent. Alors entre deux rafales ...
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Un papillon qui semble être un "Nacré de la ronce ou Daphné" sur une fleur de scabieuse plante herbacée vivace de garrigue, le 09 août dernier à Lanas non loin d'Aubenas. Une série ajustée en début d'après-midi quand les papillons sont en recherche de nectar sur les dernières fleurs de la garrigue estivale. Ce spécimen parait bien occupé dans son rôle de mannequin des champs pour flatter de sa trompe la flore aoûtienne et l'appareil à photos des couleurs éclatantes de sa robe.
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Un premier dimanche de septembre, un jour soleil dehors, quand la lumière a déjà bien changé qui nous annonce sans tambours ni trompettes que des temps moins brillants vont nous rejoindre. La rivière encore lente de ses eaux paresseuses où se déguisent les premiers nuages de l'automne prétend qu'elle attend les premiers vrais orages pour distiller un flot rageur sous les ponts des cévennes. Quelques images glanées au bord de la rivière Ardèche.
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C'est par ici la sortie ! Le centre de loisirs a fermé ses portes depuis 2014 et personne ne pense à une résurrection. C'est fort dommage mais aussi une chance offerte à la nature pour les temps à venir. Pas pour les écolo intégristes, non, trop sévères contre la vie humaine mais pour la vraie nature que l'homme respectueux utilise tout en la respectant. Piocher dans ce qu'elle produit naturellement pour arrondir notre quotidien ou remplir nos estomacs existe depuis la nuit des temps. Alors peut-être que papillons et abeilles pourront à nouveau prospérer en toute quiétude si nous savons à nouveau partager les ressources. Respecter la nature, OUI! Supprimer les pollutions, OUI ! Supprimer l'homme en lui imputant toutes les catastrophes de notre planète, NON ! La Terre a depuis les origines capitalisé sur des âges glaciaires et d'autres excessivement chauds, quand les dinosaures peuplaient l'arctique ou l'antarctique par exemple. Sachons raison garder et n'utilisons plus la peur qui affole certaines populations. La fin du monde n'est pas pour demain rassurez-vous ! Et quand elle sonnera ... c'est simplement que l'heure sera venue dans ce minuscule endroit de l'univers que l'homme a colonisé.
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