La rivière aux trois ponts
Du haut de la côte pelée
Je l'aperçus courant, marchant,
Sinueuse, dans la vallée,
En plein soleil ou se cachant
Sinueuse, dans la vallée,
En plein soleil ou se cachant
Derrière un arbre, son ombrelle,
Ou dans un rideau de mille
Et lorsque j'arrivai près d'elle,
Sur son gravier elle riait.
Trois ponts, dit-elle, pour un mille
De ce grand chemin poussiéreux !
Les arpenteurs, gent incivile,
Lancèrent des mots furieux,
A me voir toujours dans leurs jambes
Depuis ce n'est que des mamours,
A ma rencontre les yeux flambent,
Tellement plaisent mes détours.
°°° Pour lire le poème dans sa totalité CLIC ICIMalgré les notions diverses
Que m'offrent les temps et les lieux,
A suivre un but rien ne m'exerce
Excepté le ruisseau boueux.
Il m'exaspère, alors je tâche
De paver mon lit de cailloux
Afin que demeure sans tache
Le lac où je me dissous.
Alphonse BEAUREGARD.
Bonsoir Serge
RépondreSupprimerJe découvre ton blog qui est merveilleusement beau
Des photos de toutr beauté ,des cadres somptueux ,des clichés très lumineux et bien cadrés et surtour de merveilleux poêmes
Je pense que la photo peut cotoyer la poêsie ,je dirai même que c'est un duo de choc
Bonne nuit
Bisous
Méline
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci de votre visite et du commentaire très sympa. Pour marquer mon accord je dirais que la poésie est la réflexion majeure de tous les arts. A+