Tout semble revenu à ces temps étrangers qui connaissaient les heures arrogantes aux regards d'ouvriers fatigués du labeur chaque jour décliné. C'était l'étape féconde et insolente des années trop connues qui s'appelaient je crois les trente glorieuses par des détours de langage aujourd'hui racontés. De cet essor qui semblait emporter le plus humble employé sur d'opulents sommets il reste un souvenir brodé de mille paillettes qui affrontent le vent du nord. Et au pied d'une rampe qui oublie qu'un jour elle mena sans détours à la fertilité on entend s'exprimer le souffle rauque accordé aux moribonds. Ils sont partis ceux qui donnaient la vie à ces lieux endormis ; et ces lieux leur répondent mais nous n'entendons plus. Acceptons tout de même qu'il reste par endroits les vestiges assommés et agacés de fortunes gâtées par le vent mauvais des techniques nouvelles.
Un temps de poésie, un regard qui comprend, un instant de courage : ce sont des vies passées qu'on voit défiler à travers cette friche... Enfin c'est mon regard ...
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L'image même de notre société.
RépondreSupprimerEncore un "héritage" pour les générations à venir. A+ Dominique.
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