Quelques heures volées à l'horloge inépuisable de notre destinée. Mais oui, quelques heures grapillées à la pensée de faire mal, durant ces interminables journées de confinement à regarder sur la terrasse la vie de la nature qui continue sans nous ; les oiseaux, les insectes les fleurs apparues aussitôt fanées au souffle mauvais du mistral dans les jardins voisins. Pensées sataniques aux poèmes sans rimes de quelques diables perdus dans les ruelles de la cité délivrée des foules vacancières. Ruelles que le calme oublie au passage d'un fantôme sans forme et déjà disparu. C'étaient des heures, c'étaient des jours. Quand le soleil s'absentait trop souvent derrière une façade favorisée, égoïstes instants de murmures jetés en pensées noires quand la lumière du temps paraissait disparue.
Quelques photos volées dans les rues d'Aubenas le 16.04.2020 entre 13h30 et 14h30 . Des fleurs, le calme de la rue sans passants, l'agora désertée ...
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