Mon ami Fernand vois-tu encore les reflets de ton âme à travers ces feuillages que l'automne va disperser aux caprices des vents. Tout là haut dans les lieux du dernier repos entends-tu le murmure de ces voix qui s'effacent sans offrir un visage. Les temps sont pervers qui glorifient l'ignorance et l'oubli, font fi des mânes des défunts et éteignent les souvenirs.
Les arbres de nos contrées qui sont en quelque sorte les père de la nature distillent aux saisons la vie, sans questionnaires ni passeports aux voyageurs qui fréquentent leur intimité. Au beaux jours tout ce petit monde s'y repose entre deux échappées et quand vient la saison des frimas pose un regard qui s'éteint sur le feuillage en goguette au gré du vent.
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à votre Fernand, aux copains en allés, présents bien plus sous le couvert des arbres que sous le marbre...
RépondreSupprimerFernand aurait bu un verre de "clinton" (vieux cépage primitif du sud de la France) pour apprécier vos paroles bien sympa ... A+
Supprimertrinquer, une souriante façon de faire hommage et amitié... à la vôtre !!
RépondreSupprimerQue vouéi beure, de l'aigua ou be de vin ? Ar vère ... A+
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