A la grande braderie du temps qui disperse ses collections dans la poussière des allées, les dimanches matin aux abords des grandes villes, des pseudo bonnes âmes innocentes perdent leur pudeur aux notes de musique arrogantes des fanfares municipales des kiosques du XIXè siècle. La face barbouillée de larmes, un mioche dans ses culottes courtes, échappé d'un discours aux sentences barbares, recherche désespérément la main de sa mère. Le monde indifférent au désespoir du bambin continue ses palabres dans l'ombre colorée d'un arbre vieilli sous la taille sévère des employés de la commune. La commune, parlons-en en ces jours de révolte, elle qui fit parler la poudre des canons par son insurrection ouvrière ; c'était en 1871 et la République était bien jeune. Aujourd'hui nos jours semblent d'expérience et la philosophie rassurante quand se lève une insurrection perverse aux destinées non dissimulées. J'ai grande envie de leur dire à ces délirantes personnes : respectez la France ! rentrez chez vous ! Rejoignez votre intimité si ce mot à un sens pour vous ! et comprenne qui pourra ou qui voudra.
Quelques fleurs, certaines habitées d'hôtes pacifiques, le 19.06.2023 à Aubenas.
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