Nostalgie des regards apportés simplement par politesse devant les figures du chagrin qui clament aux maigres figurants de l'opéra estival une litanie de mots endeuillés. La disparition du monde des insectes, occupants négligés, sans pensées ni doctrine qui susciteraient une once de remord, stimule et excite la foule indifférente qui ignore leur génocide. Les jours s'en vont avec leur pâle souvenir ...
Ce matin une abeille s'est posée sur le dos de ma main. Son regard pleurait, plein de la tristesse qui tue la vie. Dialogue sans paroles. Nous nous étions compris.
Phots à Lanas 07 le 07.08.2024.
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J'aime les couleurs de l'avant dernière.
RépondreSupprimerMerci Dominique. A+
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