jeudi 2 décembre 2010

UNE PETITE RIVIERE EN SUD-ARDECHE

C'était au mois d'octobre, sur une route sud-Ardèchoise - route était un bien grand mot, en fait je roulais  ce jour là en pestant contre cette étroite chaussée au parcours sinueux mais recouvert d'un étroit tapis de bithume histoire de se la jouer "rurale endimanchée" qui n'arrive pas à cacher sa misère - entre le charmant village d'Ailhon et la sous-préfecture Largentière - communauté de communes du Val de Ligne. Cette précision a son importance - la Ligne est une rivière - car sans y prêter attention je suivais un petit cours d'eau timide et caché derrière une végétation à l'égo démesuré. Un reflet me rendit à la nature, un coup de volant gara le vehicule sur un dégagement miraculeux.
La rivière Landes - qui prend sa source à quelques kilomètres de Jaujac et termine sa balade en se jetant dans la Ligne avant Largentière - coulait devant mes yeux ravis, se frayant un passage en recouvrant un sentier forestier. C'était simple et c'était beau. Pas plus...



La Landes, rivière sud-ardèchoise. Un parcours pour piétons...


Rivière la Landes (ardèche).


6 commentaires:

  1. Un très bel endroit assurément, une rivière pour Henri Bosco ?
    http://chamane51.skyrock.com/2733555696-L-enfant-et-la-riviere-de-Henri-Bosco.html

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  2. C'est encore un endroit tranquille et épargné par la folie des temps actuels. Merci de ta visite. A+

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  3. Très beau reflet sur la deuxième.

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  4. Bonsoir,

    j'ai connu la rivière Landes dans les années 70, j'avais 15 ans et j'ai passé quelques semaines,2 années de suite, en campant sur un terrain quelques centaines de mètres en amont du barrage de la 1ére photo ; ce barrage était d'ailleurs notre endroit de baignade avec les enfants de la ferme qui se trouvait un kilomètre en amont (famille Testud) ; à l'époque beaucoup de truites et de vairons dans cette rivière ainsi que des sofies (cyprinidés d'eaux vives).
    J'ai eu l'occasion de passer il y a quelques années, la famille Testud n'est plus là , leurs champs de grosses
    pêches non plus (les pêchers sont coupés), ainsi que leurs chèvres qui entretenaient le lit de la rivière , ce qui fait que par endroit le lit est envahi par les arbres et la végétation d'où le réchauffement de l'eau
    la prolifération des chevesnes et la disparition des truites (plus grosse prise à l'époque 600 grs)
    Mais sur la photo, rien n'a changé !! Merci Xavier PENNEQUIN

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    1. Bonjour,

      Il est vrai que les "pays" de notre jeunesse ont bien changé, tant la nature que le voisinage. Restent les souvenirs pour nous parler de ces années passées. Merci de votre visite. A+

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