A la campagne, sur les chemins de terre, nous inventions le monde en ignorant la route sans balises qui mène au monde adulte.
La nature guidait notre éducation dans une France rurale béotienne et profane où parfois le prix de la vie se comptait en jurons et souvent en mauvais coups pour les fleurs des fossés communaux.
La sève de printemps déversait dans nos corps l'inépuisable et immortelle vitalité qui conduisait nos pas vers de chimèriques princesses au clair de lune en de claires pinèdes.
C'était hier, c'était beau. Et merci à Alfred de Musset pour ces mots d'espérance.
"Alors s'assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse."
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