Parfois les discussions apportent du lard au cochon et de l'orage dans l'air. Une unique caresse dans le sens du poil nous jette dans la gueule du loup pour terminer la discussion en bavardant de la pluie et du beau temps.
Parfois ces paroles pour tuer le temps donnent froid dans le dos et mettent en deux temps trois mouvements un causeur fier et droit dans ses bottes les quatre fers en l'air. Parfois des discussions tombe dans l'escarcelle des messieurs bien mis, installés dans les starting-blocks du tirage du grand loto, une goutte d'eau de l'ocean des finances mondialisées.
Des mots, tempête dans un verre d'eau , quand le diable se loge dans les bourses vides ouvertes au vent d'autan et que les loups envahissent la bergerie. Fourré dans les jupons de sa mère, le poil dans la main et le bec dans l'eau, celui qui n'est pas né avec une cuiller d'argent dans la bouche pousse mémé dans les orties avec ses cris d'orfraie.
Sur le haut du pavé, au café du pauvre, l'emballement des mots donne la chaleur du charbonnier à tous ces tueurs de temps, vent debout devant la vie.
Ne bâillez pas aux corneilles, le repos du guerrier n'est pas pour demain.
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