Il est dit que :"Le lecteur est autorisé à rire ou a pleurer selon son humeur et même à passer à autre chose."
Avant. C'était la fête. Le gavage des idolâtres jamais repus de ce bon et bel argent bien frais ou bien noir, c'était selon. Tout était matière à faire du fric rapidement, au rythme de l'intelligence informatique. Spéculer sur du vent pour s'empiffrer de gains; au besoin transformer la chair de l'homme en bouclier fiscal pour enrichir les riches. Et jamais condamnés. Arrogance et suffisance sont les mamelles de la finance. Et de ses princes vampires toujours satisfaits d'affaiblir un peu plus les états et la démocratie.
Et ça durait. Ca durait depuis que l'homme avait compris la puissance que donnait la finance dans la cité. La malédiction du fric roi qui venait du fond des âges aujourd'hui tombait sur les têtes couronnées par une farouche et cupide volonté de finir par tout posséder. Laissant la planète sans un sou, pour ceux qui avaient travaillé plus pour gagner plus. Sans rien pour les "sans" : les sans boulot, les sans abris, les sans papiers enfin tous les sans de la galaxie. Et aussi ceux qui vivent chaque jour nouveau comme une galère sans nom. Pareille à la misère des gueux des temps sombres.
C'était la fête. Le jour était la nuit et le nuit était le jour. |
Puis la nuit pris le pas sur le jour et étendit son règne sur les spéculateurs qui nous plumaient. |
Tous ceux qui possédaient pour seul droit celui de regarder, unique folie accordée à leurs jours sans écarts, baissaient la tête quand passait l'homme-pantin agité qui valait 500 milliards de dette : "Mange et dort mais surtout ne t'avise pas de penser".
Dure réalité qui devait, par les promesses sournoises et trompeuses ressassées de ce sauveur, seigneur en politique et chef de notre contrée Gauloise, finir dans l'oubli du temps quand l'heure fut venue pour la populace de récolter les fruits de sa naïve croyance.
Ce sont les délires de et sur la crise financière qui touche chacun de nous. Enfin presque... Ce sont aussi les miens ... de délires. Et ça fait tellement du bien de délirer... De penser qu'en 1789 Maximilien Robespierre n'avait peut-être pas radicalement tort. Même s'il est rare que l'histoire repasse les plats...
Apprends par coeur ces mots sortis tout droit de ma modeste expérience et par ma plume parfois bégayante mais toujours honnête :
"Mord la main qui te caresse car la caresse est le pire instrument de ton asservissement".
Nous sommes plongés dans le délire et la totale incertitude.
RépondreSupprimerSalut Dominique,
RépondreSupprimerLe délire c'était surement prévu depuis quelques années mais on peut encore survivre... Quand à l'incertitude totale comme tu dis bien je suis plus pessimiste car je pense que l'on ne sait pas tout comme dit l'humoriste Anne Roumanoff. Courage. A+
C'est bien possible.
RépondreSupprimer