mardi 29 novembre 2011
EN FLÂNANT DANS LES RUELLES D'AUBENAS
Partir flâner dans les rues, sans scénario ; les jambes et les yeux. Les jambes pour arpenter lentement les trottoirs, l'air penseur du mec cool qui piste les devantures des boutiques, s'arrête sourire en coin, regard moqueur comme un jugement sans appel pour une pauvre paire de godasses déplaisante car à la mode. Les yeux pour scruter sans le dire les gens pressés qui ratent ces moments délicats d'un clochard qui s'épuise à mendier son vin quotidien ; cette vieille dame dont le manteau d'une autre époque balaie le pavé ; ces jeunes bariolés qui se trompent de saison ; et les cons, les cons sans idées qui parlent depuis le lever du jour, toujours au même emplacement, répétant les échos des comptoirs sur les trottoirs de leur ennui.
Regardez et écoutez ces vieilles façades des ruelles d'Aubenas, qui parlent d'un autre temps, en noir ou en couleur :
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Peu importe la couleur, si tu as encore de belles portes comme celle-ci à nous montrer, je suis preneuse. Je peux rester plantée devant durant un temps indéterminé quand j'en rencontre une. Je me demande toujours ce qui se cache derrière en bonne curieuse que je suis ... alors j'attend qu'elle s'ouvre !!
RépondreSupprimerBonne journée
Je ne peux pas décider de ce que j'aime: couleur ou noir et blanc....
RépondreSupprimerPierres, un pont, l'histoire!
Tres joli!
Ah! Marie-Noëlle cette curiosité féminine qui se transmet de Mère en Fille de génération en génération. Un jour la porte s'ouvrira et toutes les femmes perceront le secret. A+
RépondreSupprimerMarina, peut importe la couleur quand on connait la fin de l'histoire ... Merci à toi. A+
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