Les regards motivés de cet après-midi de mi-janvier m'ont montré des instants dérisoires insignifiants et anodins à l'échelle des grandes conneries humaines. De petits riens pleins à la fois de la laideur froide du vécu obsolète et d'une forme de beauté poétique lasse implorant le pardon des "vieux" qui s'attardent d'un discours sans concessions ni compromis. Avortons morts-nés de travailleurs de la route anonymes. Admirons ces natures mortes au long des rues, abandon non signé que nul ne viendra déranger de la morosité des jours.
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