Il existe un mythe grec. Empruntant en le texte à la publication de C. L. Papageorgiu dans "le rôle de l'olivier en Grèce" (http://ressources.ciheam.org/om/pdf/s18/CI010890.pdf ).
C.L. PAPAGEORGIU
"Deux divinités, Athéna, déesse de la sagesse et Poséidon, qui régnait sur les mers, revendiquaient le rôle de protecteur de l'Attique, la région où se trouve Athènes. Les dieux en firent l'objet d'une compétition : serait nommé protecteur de l'Attique celui qui ferait le don le plus précieux. Athéna présenta un olivier et Poséidon un cheval. Le tribunal des dieux jugea que l'olivier avait une plus grande valeur et Athéna fut donc déclarée vainqueur. Elle donna son nom à la ville et l'olivier depuis lors demeure un don de Dieu."
Mi-janvier il reste encore des olives sur les branches. |
Si le fruit de l'olivier fut un produit agricole décisif pour la Grèce antique il le fut aussi en certaines des contrées rurales pauvres du sud de la France, particulièrement en Ardèche méridionale. Si l'olivier n'a jamais concurrencé la vigne au chapitre des maigres revenus il assurait une production de consommation familiale très importante et vitale. Cette tradition perdure aujourd'hui.
En Ardèche méridionale l'olivier est roi, même sur les ronds-points comme ici à Aubenas, un arbre plusieurs fois centenaire. |
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