Sur un air de vieille rengaine que distille le pipeau d'un berger caché derrière le rocher et que vous ne saurez voir l'atmosphère a changé et l'air revient fréquenter les endroits délaissés d'une saison estivale qui s'étire inlassablement autant que de jours ensoleillés du printemps primesautier à l'automne qui montre sa sale tête sur les buissons argentés où se chamaillent des nichées d'oiseaux du pays. Le commerce part en vacances. Certains ont déjà tiré le rideau, les autres baillent aux corneilles des ruines qui sentent venir la solitude hivernale. La rivière Ardèche, imperturbable, sème ses humeurs sur les galets de la rive.
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Les vestiges de la tour de l'Esparra. |
Les vestiges de la tour de l'Esparra. |
suite de la balade imaginée, en terre solitaire et désertée... des humains s'y nichent, leurs automobiles en sont le signe et signent les affres de la modernité... l'été est passé... j'entends pourtant le chant des bergers et des galets... une louve se love là à l'abri des rochers, au secret du château haut perché...
RépondreSupprimerLaissons le vent apporter et emporter les nouvelles du monde ; ces informations suffisent à notre temps.
SupprimerL'abri des rochers est là depuis si longtemps qu'il en a perdu le goût du vent ... A+
la louve se cache volontiers à l'abri des rumeurs et des humeurs du monde mais, elle a gardé le goût du vent... et marche entre bois et prés... un vent frais aujourd'hui ravigote et sourit... un ciel bleu d'oil se la joue (presque..)cévenol... un reste de feuilles jaunes et d'un vert joyeux aux branches encore étonne... l'automne de cet an ne ressemble pas à novembre... étrangement
RépondreSupprimerC'est beau comme de l'occitan, celui des troubadours de ces temps qu'ils disent obscurs pour ne pas
Supprimeravouer leur ignorance. En parlant de Loups ils sont de retour dans nos Cévennes Ardéchoises en nombre parait-il.
J'attend d'en surprendre un en liberté (hors du parc du Gévaudan chez nos voisins de Lozère) en espérant qu'ils ne va
pas se cacher ou parler en langue d'oil ... A+