Le velours de la nuit apaise la flamme du jour sur les épaves vivantes, tremblantes images reliquat d'une saison de luxure. Ici l'arrogance des mots sifflés par un poète, qui marche sur les galets pour oublier la boue qui macule ses chausses, intrépide et ivre de trop d'absinthe, se promènent d'écho en écho jusqu'à toucher le ciel au lever du soleil. Et là un papillon, au pied d'un cep de vigne aux feuilles envolées par la gifle sauvage du mistral, s'est perdu une dernière fois. Voici quelques fleurs, sauvageonnes rescapées, qui tentent un sourire d'amertume pour officialiser leur tenue colorée, un jour de fin novembre où tout est gris au regard alentour. Ici tout ce merveilleux monde n'est plus à sa place ...
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ultimes couleurs... intimes adieux du vulcain quand la mauve encore resplendit... vos photos, peut-être, racontent notre novembre incertain...
RépondreSupprimermon image préférée : la petite fleur/lueur sur fond gris... soleil et Vie !!
"Soleil et vie". Un espace temps heureux, peut-être l'unique, dans le fleuve des pensées sauvages qui nous polluent.
SupprimerMerci et A+.